
Recherche en neurologie
Ce projet porte sur le ciblage des interactions au sein de l’axe « intestins – cerveau » afin de lutter contre la sclérose en plaques. Cette neurologue et chercheuse, qui a effectué sa thèse au Brain Research Institut de Zurich (2004) et son post-doctorat à l'Université de Harvard à Boston (2010), est aujourd’hui active à la Division de neurologie du CHUV où elle est professeure associée. De 2011 à 2022, elle a reçu 16 approbations ( Institutions, fondations, fonds national suisse...) dans le cadre de ses travaux de recherche sur la sclérose en plaques.
La Pre Caroline Pot souligne le rôle du microbiote dans ses interactions avec les cellules des intestins et du cerveau et souhaite mieux comprendre l'importance de leur implication dans les maladies neuroinflammatoires comme la sclérose en plaques. Elle rappelle que le microbiote est un ensemble de micro-organismes qui joue un rôle important dans plusieurs parties du corps (intestins, peau, sphère ORL, poumons...). La nutrition pourrait affecter l’axe « intestins – cerveau » de par la surface colossale de la muqueuse intestinale. Or, des métabolites issus du microbiote intestinal ont été identifiées qui augmenteraient la pathogénicité des cellules inflammatoires, affectant la barrière hémato-encéphalique et entraînant une destruction des cellules fabriquant la myéline et les neurones. Parmi les facteurs environnementaux, la nutrition vient en tête des modifications comportementales à envisager mais reste à être mieux compris.
