top of page

Recherche en oncologie

Ce projet vise à mieux identifier quels patients atteints d’un cancer colorectal localisé ont réellement besoin d’une chimiothérapie après la chirurgie. Aujourd’hui, les décisions sont basées sur l’analyse au microscope, mais cette méthode entraîne souvent des traitements inutiles. En réalité, seuls 5 à 20 % des patients dits "à haut risque" en tirent un vrai bénéfice.

Pour améliorer cela, l’équipe utilisera deux outils innovants :

•    des tumoroïdes (mini-tumeurs cultivées en laboratoire à partir de la tumeur du patient)

•    une biopsie liquide (prise de sang permettant de détecter des cellules cancéreuses restantes après l’opération)

Le projet se déroule en deux phases. La première, sur 6 mois, servira à optimiser les conditions d’expérimentation avec des échantillons de cancer colorectal. Ensuite, pendant 2,5 ans, des patients opérés aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) participeront à l’étude. Des tumoroïdes seront créés pour tous, mais seuls les patients présentant des signes de maladie résiduelle dans le sang subiront des tests de chimiothérapie.

L’objectif principal est de comparer la disparition de la maladie chez les patients traités à la réponse observée sur les tumoroïdes. Si cette méthode fonctionne bien, une étude clinique plus large pourra être lancée en Suisse pour en évaluer l’utilité en pratique. Cela pourrait permettre d’éviter des traitements inutiles et de mieux adapter les soins à chaque patient.

camopine.jpg
elisa-oricchio-full.jpg
thibaud-kossler-full.jpg

Copyright © 2020 Fondation Panacée

bottom of page