
Recherche en oncologie gynécologique
Une biobanque vivante d’organoides dérivés de cancer de l’ovaire
Le cancer de l’ovaire est la première cause de mortalité par cancer gynécologique dans les pays développés avec une survie médiane de 3 ans.
La plupart des patientes sont diagnostiquées à un stade avancé avec des métastases dans le péritoine. Le traitement standard associe chirurgie et chimiothérapie à base de platine. Environ 50% des tumeurs présentent des altérations dans un mécanisme majeur de réparation de l’ADN, nommé recombinaison homologue.
Après chimiothérapie, les patientes dont les tumeurs ont un défaut de recombinaison homologue reçoivent un nouveau traitement de maintenance ciblé très efficace nommé inhibiteur de PARP.
Les inhibiteurs ont permis une amélioration substantielle de la survie des patientes et une avancée thérapeutique historique pour cette maladie particulièrement grave. Néanmoins, la majorité des patientes vont développer des résistances aux inhibiteurs de PARP et/ou platine. Ces tumeurs deviennent très agressives et représentent un défi thérapeutique.
Ce projet de recherche dirigé par la Dresse. Intidhar Labidi-Galy, vise à établir une biobanque vivante de cellules tumorales mises en culture en 3D, appelés organoïdes, à partir d’échantillons de tumeurs collectés chez les patientes traitées pour un cancer de l’ovaire aux Hôpitaux Universitaires de Genève ; l’idée est de pouvoir utiliser ces organoïdes afin de mener des screening à grande échelle et identifier de nouveaux traitements qui ciblent la résistance aux traitements.
